SaintéLyon 2025 : nocturne, boueuse et inoubliable pour les coureurs de Macadam
Le week-end dernier, trois coureurs de Macadam – Laurent, Stéphane et Benoît – ont pris le départ de la mythique SaintéLyon, doyenne des courses françaises. Une aventure nocturne de 80 km entre Saint-Étienne et Lyon, marquée par la boue, le froid… et de bons moments de camaraderie.
Un long voyage et une attente glaciale
Laurent et Stéphane ont pris la route dès le samedi matin pour rejoindre Benoît à Lyon. Une fois les dossards récupérés, tous ont embarqué dans la navette direction Saint-Étienne pour une longue attente avant le départ.

« Nous avons passé de 18h à minuit entre un parc des expositions et les sas, avec beaucoup d’attente sur un sol froid », raconte Laurent. L’ouverture des portes à 22h45 met tout le monde en mouvement : « Dès que les portes s’ouvrent, c’est le bordel ! ».

Une course exigeante… et boueuse !
À minuit, les trois Macadamiens s’élancent dans la troisième vague !
Si le froid est resté supportable, les conditions de terrain ont donné du fil à retordre.
Laurent précise : « On a vu des coulées de boue dans les descentes. Beaucoup de coureurs avaient ravagé les sentiers. »


Pour Benoît aussi, le parcours fut loin d’être simple :
« L’attente avant le départ longue et le parcours assez difficile malgré ce qu’on entend », confie-t-il. Engagé sur de nombreux ultras cette année, il reconnaît avoir un peu puisé : « J’ai ressenti pour la première fois peut-être la fatigue… et peut-être que c’était celui de trop. Qui aurait pu dire que je dirais ça un jour ! ».

Stéphane, la fusée de nuit
De son côté, Stéphane a vécu une course totalement différente. Dans une forme étincelante, il s’est élancé très rapidement : « Un départ relativement rapide à 12 km/h sur la première heure pour ne pas être bloqué ».
Il maintient un rythme élevé, court dans toutes les côtes et descend à vive allure :
« Je demandais aux autres coureurs de se ranger », sourit-il. Même une petite chute au 52ᵉ km ne l’arrête pas.
Résultat : 9h07 de course, 842ᵉ sur 8000 participants, 5ᵉ M4, et près de 3000 places reprises. « C’était un grand kiff puisque j’adore courir dans la nuit et la boue », résume-t-il.

Il terminera bien avant ses deux camarades et tuera le temps en se restaurant, en se faisant masser… et en dormant un peu : « Ensuite une attente de 4h de deux touristes ! », plaisante-t-il.
Une aventure collective
Malgré les difficultés, les trois coureurs retiennent surtout une formidable expérience entre amis. « Un super week-end avec les copains de Macadam », conclut Stéphane.
Quant à Benoît, il tient à souligner la solidarité : « Merci à Laurent qui m’attendait ».


